Actifs de diversification incontournable, les matières premières et plus particulièrement les métaux permettent d’accompagner une tendance structurelle forte. Ils présentent une forte diversité qui permet de moduler ses investissements en fonction du contexte.
Lors des périodes de croissance économique, la priorité est donnée aux énergies et aux métaux de base. En revanche, dans un contexte plus difficile, les métaux précieux, adaptés à une approche défensive, focalisent l’attention. Les métaux stratégiques bien que plus volatiles ont montré des caractéristiques et performances étonnantes pendant ces deux périodes.
Revenus le plus souvent à leurs cours de 2009, affectés par la crise économique, certains de ces métaux ont vu leur prix fortement baisses ces dernières années! Pourtant…La demande n’a jamais été aussi forte, et de nouvelles technologies sur le point d´exploser…
Le nombre des métaux utilisés par nos sociétés a explosé, en passant d’une quinzaine d’éléments différents au début des années 70 à plus de cinquante aujourd’hui. Ces nouveaux métaux ont porté tous les récents progrès technologiques, et se sont généralisés dans la plupart des filières industrielles. Certains d’entre eux sont cruciaux pour des applications d’avenir : l’indium pour les écrans plats ou les panneaux solaires, le lithium pour les batteries de véhicules électriques, certaines terres rares pour les aimants permanents des génératrices des éoliennes, le titane pour des applications médicales et aéronautiques, le rhénium pour l’aéronautique…
Cette multiplication des usages s’inscrit dans une période de développement économique fulgurante des marchés émergents : la demande de l’industrie pour ces métaux est portée par une croissance structurelle appelée à se renforcer avec les années.
Du côté de l’offre, le système productif fait souvent preuve d’inélasticité : Confronté à des cycles de mise en production longs, contraintes économiques, géologiques, technologiques et nouvelles normes environnementales : les firmes minières sont en effet incapables de répondre aux brusques augmentations de la demande. Et, pour beaucoup de ces métaux, les réserves sont concentrées entre les mains de quelques producteurs, parfois dans des pays en situation d’instabilité forte.
Ces paramètres combinés conduisent souvent à des situations sans précédent : crises aigues, risques de pénurie. Ces métaux sont ainsi passés, en quelques décennies, du statut de « métaux exotiques » à celui de ressources stratégiques, et, pour certains, le défi de l’approvisionnement est imminent…
Il est important de bien distinguer la rareté géologique d’un métal ou minerai, de la rareté commerciale du produit raffiné.
L’exemple des métaux des « terres rares » en est l’illustration parfaite. Si l’on considère leur présence dans la croûte terrestre, ces éléments apparaissent comme relativement abondants (exception faite du prométhium, qui n’existe pas à l’état naturel). En revanche, en raison de leurs propriétés physico-chimiques, ils sont généralement très dispersés dans la roche et leur exploitation demande d’excaver des quantités importantes de minerais. De plus, ils sont souvent présents en mélange et très difficile à séparer, aussi leur raffinage exige des technologies de pointe.
Ces « terres rares » doivent leur nom à cette grande difficulté pour les isoler et donc les identifier, qui a conduit à les rendre longtemps indétectables aux instruments des scientifiques. Lors de leur découverte, très tardive dans l’histoire des métaux, les savants ont alors crûs qu’ils faisaient face à des éléments d’une extrême rareté.
D´après son dernier rapport du 26 Mai 2014, L’UE recense 20 matières premières critiques: un réel défi attend l’industrie européenne.
La liste de 2014 comprend treize des quatorze matières répertoriées dans la précédente liste de 2011. Seul le tantale a été retiré de cette liste (grâce à une baisse du risque de pénurie d’approvisionnement). Six nouvelles matières y figurent: le borate, le chrome, le charbon à coke, la magnésite, la roche phosphatée et le silicium métal, portant à 20 le nombre de matières premières désormais considérées comme critiques par l’Union européenne. Les quatorze autres matières premières sont: l’antimoine, le béryllium, le cobalt, le spath fluor, le gallium, le germanium, l’indium, le magnésium, le graphite naturel, le niobium, les métaux du groupe platine, les terres rares lourdes, les terres rares légères et le tungstène. Source : (MEMO/14/377) European Commission.
L’autorité américaine de l´United States Geological Survey (USGS) a calculé que même une augmentation de la demande, ne serait-ce que de 10%, pourrait accentuer sérieusement la pénurie et entrainer une hausse significative du cours des prix.
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